Jean CALVIN
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Découvrez le grand Réformateur dans sa vie de famille, son caractère, sa conversion, sa mission, ses travaux, son influence, l’étendue de son œuvre et son époque, sa postérité spirituelle.

Cet ouvrage met en scène Calvin et nous intègre dans sa vie de famille, son caractère, sa conversion, sa mission, ses travaux, son influence, l’étendue de son œuvre et son époque, sa postérité spirituelle.

278 pages

Extrait :
Influence de Calvin et de Genève sur l’Europe.


Nous avons précédemment parlé de l’influence de Calvin sur Genève, et dit quelques mots de son influence sur l’Europe. Il convient de compléter ce sujet en montrant combien l’autorité, le zèle, la foi, le savoir du Réformateur et de la cité genevoise ont influé ensemble sur les destinées des peuples qui reçurent les doctrines calvinistes, sans cependant les admettre toutes, telle que celle de la prédestination absolue.
L’une des gloires de la Réforme est l’impulsion remarquable qu’elle donna aux études. Il sortait une foule de savants de l’Académie fondée par les soins de Calvin, et qui était devenue un foyer de sciences et de lumières, la grande école protestante de l’Europe. 
Plus de huit cents évangélistes entouraient la chaire du Réformateur ; c’étaient des fils de réfugiés qui se vouaient à la propagation de l’Évangile ; ils recevaient une instruction approfondie sur les saints Livres, puis s’en allaient en France, en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Bohême, en Hollande, en Angleterre, en Écosse.

« Outre ce qu’il preschoit tous les jours de sepmaine en sepmaine, le plus souvent et tant qu’il a pu il a presché tous les dimanches : il lisoit trois fois la sepmaine en théologie. »
En fondant le Collège et l’Académie de Genève, Calvin avait voulu provoquer le développement général de l’esprit humain, et avait désiré pour le pays « cette instruction chrétienne qui chasse l’ignorance, dispose à la sagesse, forme les moeurs, donne les vertus et favorise la bonne administration des affaires publiques. » On ouvrit à Genève un lieu de culte pour les ltaliens, le 23 octobre 1542, dans la chapelle des Maccabées. Le professeur mort récemment, M. Diodati, était l’un des descendants de ces réfugiés du seizième siècle.

Neuf ans plus tard, en 1551, la congrégation devint si nombreuse, que le culte fut transféré à la Madeleine et à l’Auditoire, ancienne chapelle de Notre-Dame-la-Neuve, et il y eut un prédicateur particulier à cause de la langue.

 

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